vendredi 7 décembre 2012

Jonas et les diamants

Je serai ce soir vendredi 7 décembre à la librairie Jonas pour une rencontre autour de Tous les diamants du ciel (Actes Sud).

Je vous donne l'adresse: 14-16 rue de la Maison-Blanche.
Je vous précise la ville: Paris. J'ajoute l'arrondissement: 13ème.
Je vais jusqu'à vous donner l'heure (de la rencontre, pas l'heure de maintenant, qui elle est bien trop changeante): 18h30.
Et j'en profite pour vous rappeler, ou vous apprendre (mais parfois les deux se mélangent) que la librairie Jonas 
"est née en 1957 dans un treizième assez  différent d'aujourd'hui. Quartier ouvrier (usine Beghin-Say et Panhar Levassor), l'arrondissement est à la recherche de lieux dédiés à la culture. Sabine Landré et Henri Broskievic ont l'ambition folle de créer Jonas. Les éditeurs ont beau les traiter de « graine de prophètes », ils s'accrochent à leur projet avec l'aide des amis. Les années 1960 sont les années chansons : livres, disques et chanteurs se succèdent dans le ventre de la baleine ; Les années 1970 et 1980 s'articulent autour des résistances variées : soutien aux peuples en luttes, constitution de forts liens avec le réseau associatif du quartier. Puis les années 1980, les années noires. Trois attentats ravagent la librairie, les réseaux se mobilisent et tel le phénix, Jonas renaît de ses cendres. Depuis 1995 une nouvelle équipe entretient la flamme. C'est donc forte de cette histoire riche de solidarité, d'amitié et de rencontres que la librairie Jonas continue son chemin, bien ancrée dans son quartier et dans son temps avec la volonté d'être un lieu de réflexions et d'échanges" (dixit le site de la librairie).
Voilà. Jonas a donc peu ou prou l'âge du LSD et du contrôle des esprits par la CIA, mais en beuacoup plus sympathique, bien sûr. Le lecteur qui y entre est hypnotisé, certes, mais c'est pour la bonne cause. En outre, Jonas, qui en hébreu se dit יוֹנָה (yôna(h)), signifie la colombe, ce qui fait notre affaire, rapport au saint Esprit, pas la peine de vous faire un dessin, d'ailleurs mon livre n'est pas illustré. Et si on ajoute à toutes ces incroyables coïncidences la légende qui veut que Jonas ait été jeté à la mer par de facétieux marins, un peu comme la poupée mécanique de Descartes dont je conte la navrante noyade dans mon roman, eh bien je pense que le compte est bon.

1 commentaire:

  1. J'ai souvent passé devant cette belle librairie en me disant qu'il faudrait en pousser la porte un de ces jours.

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