mardi 9 octobre 2007

Un dernier pour la route


Je vois que l'exercice littéraro-journalistique en amuse certains… Donc, en voici un autre, véridique malheureusement, lu dans Le Monde. Par commisération, j'ai remplacé le nom de l'auteur par la lettre X. Vous allez voir, c'est du solide… (si ça se trouve le livre est excellent, mais là n'est pas le propos…)



"Ce premier roman de X recèle, sourdement, une rare violence, celle d'une passion unilatérale. En effet, une infirmière lilloise s'éprend d'un photographe parisien. Tout, a priori, sépare cette fille de mineur et ce bel aventurier. Il l'ensorcelle, la rudoie, mais, pour la première fois, elle découvre le plaisir dans ses bras. Leurs affrontements sexuels exaltent cette femme secrète dont on découvre, peu à peu, le douloureux passé. Désir, pulsion de mort… X traque le vertige de son héroïne jusqu'au moment de la chute… défintive."


On remarquera au passage qu'il suffit de remplacer "infirmière lilloise" par une autre profession et un autre gentilé (perso, j'aime bien: "masseuse dieppoise") ; idem pour "photographe parisien" ('sculpteur new-yorkais" ferait l'affaire mais j'ai une prédilection pour "véliplanchiste bulgare ").

3 commentaires:

  1. Ouais mais là, véliplanchiste bulgare, c'est tout de suite un peu moins, comment dire... groovy.

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  2. J'aime beaucoup les chutes... définitives. Y compris celle de cet article.

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  3. Dans la démocratie en rut, il convient dans l'exercice littéraro-journalistique de se retirer avant le premier soubressaut, la première saccade d'idée, sinon on n'est pas payé

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